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Père Bogdan LESKO, curé.

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LES CHANTS DE CHORALE

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Glossaire et liens

Le savez-vous ?

Amict

 

linge blanc qui entoure le cou, recouvre le col. En revêtant l’amict, le prêtre le compare au casque du salut dont parle saint Paul (Ép 6, 17)
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

Aube

 

tunique de toile blanche, parfois décorée. Son nom signifie « blanc » ; elle symbolise la pureté requise pour célébrer la liturgie. L’Apocalypse nous montre la foule des élus qui « ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau », passage auquel fait allusion la prière de vêture.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

BETHLEEM

 

Petite ville située à une dizaine de kilomètres au sud de Jérusalem, et dont le nom signifie peut-être « maison du pain ». Le prophète Samuel serait venu y chercher le jeune berger David, pour lui donner l’onction royale (1S 16, 1-13) et le prophète Michée annonça que le Messie naîtrait « de Bethléem » (Mi 5, 1). De fait, les évangiles de saint Matthieu et saint Luc concordent pour situer à Bethléem le lieu de la naissance de Jésus (Lc 2, 1-7 ; Mt 2, 1-6).

(Source : THEO SENOIR page 269)

 

 

Calotte

 

petite coiffure demi-sphérique portée sur le haut du crâne et généralement de la couleur de la soutane : elle est ainsi noire (pour les chanoines, les abbés…), violette (pour les évêques et certains prélats), rouge (pour les cardinaux), ou blanche (pour le pape, mais aussi pour certains religieux). On porte toujours une calotte sous la mitre.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

canon

 

Le mot canon vient du grec ancien κανών (kanôn), lui-même étant un emprunt sémitique (cf. l'hébreu qaneh) : roseau, mesure, canne. Il désigne dans toutes les religions l'ensemble des textes considérées comme sacrés et régissant le culte .

 

 

Chasuble

 

c’est le vêtement du dessus que revêt le prêtre pour célébrer la messe. Elle a pour origine un manteau romain, la poenula, ce que saint Paul avait oublié à Troas (II Tm 4, 13). Elle évoque la charité qui doit envelopper le prêtre.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

Cordon

 

ceinture torsadée de coton, ou d’autre matière, portée sur l’aube. En le serrant, le prêtre demande au Seigneur de garder la chasteté.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

CRECHE

 

Le mot désigne une mangeoire d’animaux. D’après saint Luc (2, 7), c’est bien une « crèche » (mangeoire) qui servit de berceau à l’enfant Jésus à sa naissance. Par extension, on a appelé crèche toute représentation de l’étable de Bethléem avec Jésus, Marie et Joseph. Quant à l’âne et au bœuf, ils ont été ajoutés par la tradition, qui s’est référée à la prophétie d’Isaïe (1, 3) : « Le bœuf connaît son bouvier, et l’âne la crèche de son maître ».
Saint François d’Assise (XIII° siècle), le premier, eut l’idée de célébrer Noël avec un tableau vivant de personnages et d’animaux.
(Source : THEO SENIOR page 269)
Voir aussi article : LA CRECHE

 

 

Crosse

 

grande canne arrivant à la hauteur de la tête et terminée par une volute ; elle est faite de bois ou de métal ; la volute peut être d’un matériau différent de la partie inférieure, parfois en ivoire. Portée par l’évêque, c’est le signe du pouvoir de juridiction. Elle a pour origine le bâton du berger.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

Étole

 

longue bande d’étoffe passant derrière le cou du prêtre et pendant par-devant jusqu’à ses genoux. Le diacre la porte de biais, de l’épaule gauche à la hanche droite.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB )

 

 

LA CELEBRATION DU JEUDI SAINT

 

Le jeudi saint célèbre le jour où, selon la Tradition, le Christ a institué l’eucharistie lors du repas de la Cène.

Une cérémonie « relativement » récente

*Pour l’Église primitive, la célébration importante était celle de la vigile pascale : il semble qu’il n’y avait pas de célébration spéciale le jeudi saint.

*Puis, petit à petit, et sous différentes formes, s’est dégagée la structure des célébrations du jeudi saint.
…Dernier jour liturgique avant Pâques, on y « consacre » le saint chrême et bénit les saintes huiles en vue de la nuit pascale.
…Fin du Carême, c’est le jour de réconciliation des pénitents publics.
…Commémoration de la Cène, on y célèbre le geste du lavement des pieds.
A Jérusalem et à Rome, au VI° siècle, on célèbre deux messes le jeudi saint, une pour clore le Carême, l’autre pour commencer les fêtes pascales. Mais très rapidement, il n’y aura qu’une messe le matin (950), et se développeront alors les traditions du reposoir où sont déposées les hosties consacrées en vue de la célébration du vendredi saint, et de la procession qui les y porte (surtout du XIII° siècle au XVI° siècle).
C’est en 1955 que Pie XII instaure la liturgie actuelle du jeudi saint.
*Messe chrismale (du grec khrisma, huile) : messe célébrée le jeudi saint (parfois un des jours précédents) par l’évêque et au cours de laquelle il consacre les saintes huiles (des catéchumènes, des infirmes, saint-chrême) qui seront utilisées dans son diocèse en diverses célébration sacramentelles. La messe chrismale est de plus en plus souvent célébrée un autre jour que le jeudi saint pour permettre la rencontre de l’évêque avec les prêtres et les fidèles de son diocèse.
*Messe de la sainte Cène. Elle comporte des éléments de chacune des deux messes qui marquaient autrefois le jeudi saint : célébration de l’eucharistie, mais surtout « Vigile » des jours saints.
*Le reposoir du jeudi saint, dressé dans les églises où ont lieu les célébrations de la Semaine sainte, s’inscrit dans une ancienne tradition prenant en compte l’appel du Christ à ses Apôtres dans les heures qui, à Gethsémani, suivirent la Cène et précédèrent l’arrestation de Jésus : « Veillez et priez » (Mt 26, 41. Mc 14, 38. Lc 22, 46). C’est là que l’on dépose les hosties consacrées durant la messe du jeudi saint et qui seront consommées lors de la célébration du vendredi saint. Nombreux sont les fidèles qui, répondant à l’appel, viennent y prier et adorer le corps du Christ, en ce jour commémorant l’institution de l’eucharistie à la veille de la Crucifixion. Le reposoir a parfois été appelé tombeau, peut-être par suite d’une confusion avec des cérémonies d’ensevelissement de la Croix, le vendredi saint, qui se firent en certains monastères.

(Source : TEO SENIOR p. 925)

 

 

LA CRECHE

 

La tradition de faire une crèche dans les églises remonte au Moyen Âge, où elle servait de support aux jeux liturgiques associés à la messe de Noël. Puis elle s’étendit aux maisons. Une crèche représente la grotte de Bethléem avec les principaux personnages : Marie, Joseph, l’Enfant Jésus dans une mangeoire, les bergers, les anges et les bêtes. Saint François d’Assise popularisa cette coutume avec la crèche vivante de Greccio, un village d’Italie proche d’Assise, la nuit de Noël 1223. Ces crèches, édifiées avec des matériaux de toutes sortes, se sont vite propagées dans toute la chrétienté. Tout en gardant un fonds commun, elles peuvent se différencier selon les pays et régions. Cette tradition, par exemple, est particulièrement vivante en Provence, réputée pour ses santons (ou « petits saints ») qui, outre les personnages traditionnels de la crèche, représentent tout le village : le boulanger, le laboureur, le ravi, etc., tous se hâtant de venir adorer le Christ. La tradition des crèches vivantes subsiste dans de nombreuses régions de France, y compris en dehors des lieux de culte.
(Source : guide des traditions et coutumes catholiques.) Voir aussi article : CRECHE

 

 

MESSE « IN CENA DOMINI »

 

Messe du jeudi saint. Le nom de « messe de la Cène du Seigneur » rappelle que, dans les Églises chrétiennes, la liturgie du jeudi saint célèbre l’institution de l’eucharistie par le Christ lors du dernier repas, la Cène, pris avec ses Apôtres la veille de sa mort.

(Source : THEO SENIOR p. 924)

 

 

Mitre

 

coiffure des évêques ; bien qu’elle n’en ait pas la forme, elle rappelle la couronne d’épines que reçut Celui dont ils tiennent la place. Elle a une forme légèrement pointue et deux rubans ou fanons qui pendent par derrière.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

NEOPHYTE

 

Du grec (neos, nouveau et phuein, naître). Chrétien récemment baptisé, ainsi venu à une vie nouvelle.


(SOURCE THEO SENIOR page 290)

 

 

Pallium

 

bande de laine blanche, (tissée avec la laine des moutons bénis à Rome le jour de la sainte Agnès, le 21 janvier) ornée de croix noires, qui entoure le cou et retombe par-devant. C’est l’insigne distinctif des archevêques.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

Pascal

 

Pascal du latin paschalis, dérivé lui-même de l’hébreux Pessah, Pâques). Ce qui est en rapport avec la fête juive de la Pâque (repas pascal, agneau pascal) ou avec la fête chrétienne de Pâques (triduum pascal, du jeudi saint au dimanche de Pâques ; temps pascal, de Pâques à la Pentecôte ; cierge pascal, symbole du Christ vivant, placé dans le chœur des églises durant le temps pascal ; mystère pascal de Jésus-Christ, etc.)

(Source : Théo SENIOR p. 924)

 

 

PASCALISANT

 

Dérivé de pascal, le mot « pascalisant » désigne, en sociologie, le fidèle qui, n’ayant pas de pratique religieuse régulière, reste néanmoins fidèle à la communion au moment de Pâques demandée par l’Église à ses fidèles (« faire ses Pâques »).

(Source : THEO SENIOR p. 924)

 

 

Soutane

 

vêtement des ecclésiastiques qui est de couleur noire pour les prêtres, violette ou rouge pour les évêques ou pour les cardinaux. Le pape, depuis saint Pie V, porte une soutane blanche, couleur de l’habit religieux de ce saint qui était dominicain. Les soutanes violettes ou rouges sont remplacées, en dehors des offices solennels, par une soutane noire avec ceinture, boutons et liseret de couleur.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

Surplis

 

vêtement blanc, ample mais assez court, qui prend la place de l’aube sur la soutane ou l’habit religieux. C’est le vêtement liturgique ordinaire des clercs. Le surplis de dentelle des prélats est appelé rochet.
( Source : La Sainte Messe par Dom Jean-Denis Chalufour, OSB)

 

 

TÉNÈBRES

 

Dans le langage biblique (Ancien et Nouveau Testament), et dans la tradition chrétienne, les ténèbres symbolisent et désignent le monde sans Dieu, le mal. Alors que le Christ se dit « lumière du monde », Satan et le « prince des ténèbres ». Les « puissances des ténèbres » sont les forces du mal qui dominent le monde et sont vaincues par le Christ.
Avant la réforme liturgique, l’Office des Ténèbres (Matines et Laudes des Jeudi, Vendredi et Samedis saints, toujours récités dans l’Office divin actuel) recourait de manière frappante à cette symbolique. Sur un chandelier placé dans le chœur étaient éteints progressivement 14 cierges, psaume après psaume, le dernier étant seulement caché un moment puis placé sur l’autel, symbole du Christ ressuscitant et demeurant à jamais lumière du salut.

(Source : THEO SENIOR p. 925)