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Père Bogdan LESKO, curé.

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LES CHANTS DE CHORALE

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Le savez-vous ?

Trois sortes d’huile sainte sont utilisées dans la liturgie.

L’HUILE DES EXORCISMES OU DES CATECHUMENES

Son symbolisme est clair : elle doit fortifier le futur baptisé dans son combat avec le péché –comme l’huile fortifie le lutteur- et le prépare ainsi au baptême proprement dit. Son usage est aujourd’hui facultatif. Elle est bénie par l’évêque lors de la messe chrismale, mais, à certaines époques, tout prêtre pouvait le faire.

L’HUILE DES INFIRMES OU DES MALADES

Son symbolisme n’est plus immédiatement évident : l’huile sert à fortifier (qu’on pense aux onguents) et elle est à la fois symbole de vie et de richesse. Elle était consacrée autrefois au cours du canon de la messe après la bénédiction à Dieu pour les biens de la terre. Elle est aussi symbole de purification. Elle est utilisée dans la célébration du sacrement des malades. Elle est également bénie, par l’évêque, lors de la messe chrismale.

LE SAINT CHRÊME

Son symbolisme est clair : l’huile est signe de richesse et de bénédiction de Dieu. Elle est signe de joie (qu’on songe aux fards et aux huiles parfumées). Elle est aussi marque indélébile. Le parfum du saint chrême, huile mélangée de balsame, signifie la plénitude des dons que l’Esprit Saint procure. Son usage est prescrit dans tous les sacrements que confère ce que les théologiens appellent un « caractère ». Une marque définitive : le baptême, la confirmation, l’ordre. Il est également utilisé pour la consécration des églises, des autels et des cloches. Il est, lui aussi, béni par l’évêque lors de la messe chrismale.

QU’EST-CE QUE L’ONCTION ? LA CHRISMATION ?

L’onction puise son sens dans le symbolisme de l’huile : la puissance divine pénètre en celui qui est oint (les rois et les prêtres en Israël) comme l’huile de l’onction en son corps. Elle a le caractère d’un parfum. Le parfum indique la présence de quelqu’un qu’on ne voit ni n’entend. « Nous sommes la bonne odeur du Christ » écrit Saint Paul (2 Co 2,15). Ayant reçu, après son baptême, l’onction de l’Esprit, comme le Christ a reçu l’Esprit en remontant du Jourdain, le chrétien est un « christ », un homme oint. Un évêque de Jérusalem, à la fin du IVe siècle, prêchait ainsi : « Pour vous semblablement, une fois remontés de la piscine des saintes eaux, ce fut la chrismation, l’image exacte de celle dont fut oint le Christ. Je veux dire l’Esprit Saint.
Vous êtes devenus christs en recevant l’empreinte de l’Esprit Saint, et tout s’est accompli sur vous sacramentellement, parce que vous êtes des images du Christ.

SOURCE THEO SENIOR