Regroupe trois villages: GIGEAN, POUSSAN et MONTBAZIN
Père Bogdan LESKO, curé.

ANNONCES du 27 avril au 12 mai 2024

(Historique de l'agenda)

28. Lc 2, 22 – 40, Fête de la Sainte Famille, B, Réflexion 2020

     La « magie » de Noël existe ?

Frères et Sœurs,

    Vous avez de la chance. Cette fois-ci ma réflexion sera courte – sourire. Depuis quelques jour nous fêtons la Nativité de Jésus Christ. Dans notre Église catholique le dimanche qui suit immédiatement la fête de Noël, c’est la fête de la Sainte Famille de Nazareth – Jésus, Marie et Joseph. Et comme nous sommes dans l’année liturgique B, nous lisons ce dimanche l’évangile selon saint Luc avec la scène où Jésus est présenté par ses parents au Temple de Jérusalem.

   Le début de notre récit n’annonce rien de spécial. Les parents du Christ ne font pas quelque chose d'extraordinaire. Marie et Joseph accomplissent leur devoir vis à vis de la loi mosaïque en Israël.
Mais, d’un coup, encore un fois les parents s'étonnèrent de ce qui était dit de leur Fils. Syméon, un homme juste et religieux, fait cette prophétie : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction (« Il est … pour être un signe contesté » – TOB*) – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre ». Jésus est un « signe ». Cela signifie quoi pour nous ? « Il ne s’impose pas, mais doit être accueilli librement par la foi. En fait une part importante d’Israël le refusera » (Ac 28, 26-28 – TOB avec la note). Quand nous lisons les évangiles, nous pouvons constater que les actes du Christ ont provoqué la chute des pharisiens, des scribes, des anciens. En revanche Il a relevé beaucoup de gens en Israël, notamment des pécheurs comme des publicains, des prostituées, etc. - qui ont accueilli Jésus par la foi. Ses compatriotes, les siens, ne pouvaient pas rester indifférents à ses paroles et à ses actes.

     Chaque année, la naissance du Christ, c’est un signe fort pour nous. Soit Il sera accueilli par la foi par chacun de nous, soit Il sera contesté. Il n’y a pas d’autre possibilité ; pour un chrétien il n’existe pas de chemin intermédiaire. Ce ci est bien illustré par deux phrases de l’Apocalypse de Saint Jean : « Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant. Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche » (Ap 3, 15-16). Le Christ est descendu pour nous pour être avec nous et Il a souffert, est mort et ressuscité pour nous.

     Il n’y avait pas de « magie » dans la vie de Marie et de Joseph et de Jésus. Il n’y a pas de « magie de Noël ». Il y a un choix à faire pour chacune et chacun de nous. Par ce choix arrive « une Magie » d’une incroyable présence de Dieu, qui relève et qui soutient.