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ORIGINE DU SACREMENT DES MALADES

Le Christ a vécu de très nombreux contacts avec des malades, des sourds, des aveugles, des possédés, des estropiés, des lépreux…Toujours faisant preuve de compassion, Il a associé le souci du bien des corps et celui de la paix de l’esprit….. Ses actes de guérison signifient que l’action de Dieu, présente dès maintenant, vise à faire échec à la souffrance, à la maladie, à la mort.

Les apôtres ont été associés d’emblée aux actes de guérison de Jésus : « Ayant appelé ses douze disciples, Il les envoya après leur avoir donné ces instructions : « Sur votre chemin annoncez ceci : le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons » (Mt 10-1-8).

La tradition chrétienne considère (et c’est l’une des originalités par rapport à d’autres religions) que la maladie et la souffrance ne sont pas le résultat de fautes commises ou d’impuretés. Les chrétiens pensent que, dans des moments de souffrance, la foi en la Résurrection peut aider la personne malade à traverser cette épreuve. Le soulagement, voire la guérison peuvent signifier pour le croyant une guérison plus profonde, touchant l’intégralité de son être. C’est ce qu’on appelle le « salut » ou encore « être sauvé ».

Durant les premiers siècles, la vie était brève et fragile, la médecine inexistante. Dans ce contexte, le sacrement des malades était le complément de l’indispensable pénitence pour accompagner le passage ultime vers la mort, une véritable préparation au trépas. C’est pourquoi ce sacrement était devenu celui de l’agonie, administré une seule fois. Pour cette raison, beaucoup redoutaient l’approche du prêtre !

Le Concile VATICAN II, il y a 40 ans, a réagi face à cette déformation historique. Il a restauré le sens authentique du sacrement, qui s’adresse à tous ceux qui souffrent gravement dans leur corps, même s’ils ne sont pas sur le point de mourir. Il peut donc être reçu plusieurs fois.

QUE SIGNIFIE CE SACREMENT ?

Il s’agit d’un sacrement de guérison. Guérison intérieure, d’abord des angoisses, des doutes et des déchirements liés à toute maladie grave. Les gestes concrets du sacrement, ces signes, sont destinés à aider le malade à retrouver la paix avec lui-même, avec les autres, avec Dieu.

La maladie est une épreuve pour la foi. Pour nous aider à surmonter toutes ces épreuves, l’Eglise propose ce sacrement. Il est signe de la tendresse de Dieu. Il est une rencontre privilégiée du malade avec le Seigneur ressuscité. En se découvrant accompagné et aimé par Jésus dans sa fragilité et dans sa faiblesse, le malade peut recevoir une nouvelle force, celle de l’Esprit Saint. Elle peut lui permettre de lutter contre la maladie et d’entrer dans une nouvelle espérance, au cœur même de cette épreuve.

QUI PEUT LE RECEVOIR ?

Toute personne baptisée peut recevoir le sacrement des malades. Elle doit l’avoir demandé, au moins implicitement. Ce sacrement n’est pas le « sacrement du grand âge ». Il suppose néanmoins une aggravation réelle et sérieuse de l’état de santé de la personne.
Avant de recevoir ce sacrement, il est préférable de s’être confessé. Recevoir ainsi le sacrement de réconciliation permet, avant de recevoir le soutien et le réconfort de l’Eglise, d’être en paix avec soi-même et avec les autres, mais ce n’est pas obligatoire.
Enfin l’Eucharistie complète le plus souvent le sacrement des malades. La personne souffrante reçoit ainsi une précieuse nourriture pour poursuivre son chemin.

QUAND RECOIT-ON LE SACREMENT DES MALADES ?

Généralement, ce sacrement est reçu lors de l’entrée dans la grande dépendance, lorsque la vie devient très fragile, ou encore lors de l’annonce d’une maladie incurable. Ce sacrement peut être administré à plusieurs reprises à la même personne, la soutenant ainsi dans les épreuves qu’elle traverse. Il peut donc être administré également à une personne atteinte d’une maladie grave, mais qui a néanmoins de fortes chances de guérir.

COMMENT SE DEROULE LA CELEBRATION ?

Le sacrement peut être préparé par l’entourage de la personne malade, par le malade lui-même.

La célébration de ce sacrement est un moment émouvant, pour le malade comme pour son entourage, et beaucoup souhaitent lui donner une tonalité heureuse : on peut disposer des fleurs, de l’encens, aider la personne malade à apparaître au mieux d’elle-même.

Le sacrement des malades est célébré par un prêtre. Sa célébration se déroule en deux temps :

• Le prêtre impose les mains sur la tête de la personne malade. Ce geste se fait au nom du Christ, Il appelle la force de l’Esprit qui adoucit et rafraîchit, apporte le réconfort et guérit.

• Puis le prêtre applique sur le front et les mains du malade une onction d’huile, appelée « l’huile des malades ». Cette onction est accompagnée d’une prière.

• Par ces gestes de l’imposition des mains et de l’onction avec l’huile des malades, le Seigneur rejoint le malade là où il en est en l’aimant comme il est : c’est au nom du Christ que le prêtre impose les mains en appelant la force de l’Esprit, c’est du signe de sa croix que sont oints le front et les mains du malade : pour le soulagement du corps, de l’âme et de l’esprit. Associé aussi étroitement à la Passion du Christ, le malade est appelé à entrer à sa suite, dans une dynamique de résurrection.

OU RECEVOIR L’ONCTION DES MALADES ?

Cette célébration peut se dérouler de façon communautaire, en paroisse ou dans une aumônerie d’hôpital. Dans ce cas, le sacrement, ainsi célébré en Eglise, peut prendre tout son sens. Rassemblant les malades, leurs proches, mais aussi les bien portants, l’Eglise célèbre l’amour du Christ pour tous, et en premier lieu ceux qui souffrent. Le sacrement peut également être reçu de façon individuelle, dans la chambre de la personne alitée. Ses proches peuvent être présents. Cette communauté peut être précieuse à tous.

(Source HORS SERIE DU PELERIN 50 clefs pour comprendre les sacrements)