« …Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la Gloire céleste ».

C’est par ces mots que, le 1° novembre 1950, le pape Pie XII affirmait la foi en l’Assomption de la Vierge Marie.
Cette foi, générale parmi les chrétiens d’Orient (même si ceux-ci préfèrent parler de la « dormition de la Vierge »), et partagée par les catholiques, n’a pas été manifestée dès l’origine de l’Église, sauf si on tient compte de certains textes apocryphes qui situent l’événement entre 3 et 50 ans après la mort et la résurrection du Christ.
Le premier « théoricien » de cette foi de l’Église est saint Grégoire de Tours (VI° siècle). Ce furent saint Albert le Grand, saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure qui, au XIII° siècle, lui donnèrent ses lettres de noblesse. On célébrait déjà la fête à Antioche au IV° siècle et en Palestine au V°. Il semble que la date du 15 août ait été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582-603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel. Le 15 août fut longtemps le jour de la fête nationale en France, et Louis XIII, consacrant la France à Notre-Dame, demanda qu’on fît ce jour-là, dans chaque paroisse, une procession en l’honneur de la Vierge.

(SOURCE THEO SENIOR)