Dès les premiers siècles de l’histoire de l’Eglise, la Vierge Marie est honorée de manière particulière et une basilique de Rome lui est spécialement dédiée. Lors de la proclamation de la maternité divine de Marie, « Mère de Dieu » (Theotokos) au concile d’Ephèse (431), cette somptueuse basilique est alors consacrée sous le vocable de « Sainte Marie Majeure ».

Rien n’est trop beau pour honorer le privilège de cette mère, mais aucun temple ne peut égaler en beauté le Tabernacle du Fils de Dieu. En consacrant une maison de prière à la mère de Dieu, l’Eglise manifeste et indique l’intercession toute-puissante de Marie et invite les hommes à prier Jésus avec elle et en elle. Première créature à avoir accueilli Jésus en plénitude, elle est le temple vivant où nous devons nous réfugier pour prier Dieu. (Source MAGNIFICAT n°165 AOUT 2006.

La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes.
La tradition veut que ce fût la Vierge qui ait indiqué et inspiré la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au Pape Liberio (352-366), elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le 5 août de chaque année est évoqué, à travers une célébration solennelle, le "Miracle de la Neigée" face aux participants émus, une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu.

(Source BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEURE)